l’arthrose
Le douleurs articulaires
Lors des douleurs aiguës, crises, gonflements articulaires, les traitements allopathiques vont proposer la mise au repos partielle de l’articulation ainsi que l’utilisation de canne pour l’arthrose des membres inférieurs, le port d’un collier ou d’un lombostat pour l’arthrose cervicale ou lombaire.
Habituellement, on va proposer des analgésiques, de l’aspirine, des anti-inflammatoires et des infiltrations de corticostéroïdes. On peut les associer avec la pose de poches de glace sur l’articulation. La visco-supplémentation ou infiltrations de gel d’acide hyaluronique dans les articulations est pratiqué comme un traitement de fond, et peut avoir une action préventive de l’aggravation arthrosique. Pour éviter tout traumatisme et surmenage susceptibles de déclencher une nouvelle poussée, le traitement peut passer par un régime amaigrissant pour diminuer le poids superflu supporté par les articulations.
Dans le cas d’échec du traitement médical et préventif ou dans les atteintes sévères découvertes d’emblée, le traitement chirurgical peut être envisagé. Quand le cartilage est complètement détruit et que l’arthrose entraine une réduction fonctionnelle importante, on peut avoir recourt à une arthroplastie ou prothèse (chirurgie de remplacement articulaire – prothèse de genou, de hanche, d’épaule), ou plus rarement, à une arthrodèse – soudure chirurgicale d’une articulation.
Approche naturopathique
Selon l’approche naturopathique, l’arthrose peut se manifester lorsque l’organisme est saturé de déchets acides produits surtout par une alimentation inappropriée. Le traitement naturopathique va donc se centrer sur :
Une alimentation saine et adaptée :
Il faut éliminer ou réduire les aliments que le corps a des difficultés à métaboliser (spécialement protéines) et qui provoquent une accumulation de déchets ainsi que ceux qui contiennent des purines se transformant ensuite en acide urique dans l’organisme.
A éviter donc :
– les viandes – spécialement le porc et le bœuf contenant des acides gras saturés qui stimulent les réactions inflammatoires,
– tous les produits transformés industriellement – ils contiennent des conservateurs et additifs chimiques pouvant provoquer des réactions allergiques de types arthritiques,
– les produits laitiers (lait, beurre et fromage gras),
– les oeufs (2 à 4 max par semaine),
– Les végétaux riches en acide oxalique:oseille, tomate, épinard, asperges, champignons,
– les légumineuses contenant des purines : pois verts et pois cassés, lentilles, fèves, soja ,
– certaines céréales : le maïs, le blé (et le germe de blé), l’avoine, le seigle,
– les sucres : le sucre et le malt ne sont pas recommandés, sucre blanc à interdire totalement,
– les huiles riches en acides gras Omega 6 : huile de mais, de carthame, de tournesol et toutes les « fritures » (les glycotoxines),
– certains fruits oléagineux gras : noix, arachides,
– certaines boissons : contenant des purines et des alcaloïdes : thé, cacao, café,
– les boissons gazeuses sucrées et les eaux gazeuses,
– certains vins : les vins blancs et les vins de Bourgogne,
– le vinaigre blanc (remplacer par le vinaigre de cidre),
– les épices en général : surtout poivre et moutarde.
On va privilégier des aliments recommandés, surtout les aliments alcalinisants :
– céréales demi-complètes: orge, millet, riz, sarrasin et tapioca en grains cuits, en galettes, en crèmes, en flocons en évitant la cuisson à haute température (pas plus de 90°),
– la plupart des légumes du jardin et les fruits du verger, bio de préférence,
– certains jus de fruits et surtout de légumes : jus de carotte, de céleri en branches (en petites doses), de pomme et de betterave ; on les consomme fraîchement extraits, 15 mn avant chaque repas,
– le jus de grenade,
– les assaisonnements tels que l’ail, l’échalote, l’oignon, le persil et la ciboulette, les aromates (thym, romarin),
– les huiles de sésame, colza, lin, olive vierges, de première pression à froid et bio,
– les poissons riches en acides gras Omega 3 reconnus comme anti-inflammatoires : maquereau, sardines, saumon, thon,
– les viandes acceptées sont les viandes blanches : veau, agneau, poulet, dinde de très bonne qualité.
L’exercice et le repos approprié :
– de la gymnastique douce,
– du stretching postural,
– du Yoga, du Tai-Chi, du Qi-Gong
La phytothérapie :
Les infusion de plantes :
– ortie, prêle – pour leurs propriétés diurétiques et minéralisantes,
– pissenlit, artichaut – qui améliorent le fonctionnement du foie,
– le saule blanc, la reine des prés : pour leur effet anti-inflammatoire comme l’aspirine.
La gemmothérapie :
– cassis (Ribes nigrum), pin (Pinus montana), vigne (Vitis vinifera) : cure de 3 semaines, 5 gouttes 1ère semaine , 10 – 2ème, 15 – 3ème + 1 semaine de repos – (3 fois).
Les cures de drainage pour le bon fonctionnement des organes :
– la gemmotherapie : Depuragem de Herbalgem : cure de 3 semaines, idem la gemmotherapie.
L’hydrothérapie chaude :
– le bain chaud aux algues, au sel,
– bain de plantes : au prêle qui est reminéralisante, elle débarrasse le corps de toxines et lutte contre l’inflammation, à l’ortie, à la consoude – réputée contre l’arthrose,
– bain de siège (couvrant bien les reins),
– le sauna.
Les enveloppements, cataplasmes et massages :
– l’argile : des cataplasmes d’argile froide si inflammation (2 – 4 heures minimum),
– le chou : écraser et réchauffer les feuilles de chou – poser sur la partie douloureuse (4 h),
– la prêle : ramollir au dessus d’une casserole d’eau bouillante, poser et envelopper ( nuit),
– la liqueur du Suédois : des compresses à la liqueur (4 h),
– le baume du tigre : appliquer en léger massage sur les zones douloureuses.
L’élimination progressive des facteurs de stress :
– repos quotidien,
– marche dans la nature, à la plage, à la montagne,
– écoute de musique douce,
– éventuelle modification du rythme de la vie quotidienne (les cours, les repas,…), la relaxation, la sophrologie, la méditation surtout.