Symbolique du diabète

Diabète : symbolique

Le mot diabète vient du grec «diabêtês» signifiant «qui traverse».

   La personne qui subit le diabète veut de la douceur, celle qui lui a manqué dans son enfance peut-être, pour se préparer à la longue traversée qu’est la vie. 
   Que représente le sucre dans notre vie ? Il représente la douceur, la gentillesse et par extension devient une preuve d’amour ou de reconnaissance.  
   Il est dans toutes les cultures du monde la récompense, le cadeau, la douceur que l’on donne aux enfants quand ils sont sages…

   L’insuffisance en sucre dans le sang est significative d’une souffrance liée à l’incapacité, la difficulté à recevoir, à accepter, à penser d’avoir droit à la douceur.

   C’est le cas fréquent d’enfant non désiré par la mère et/ou dont le père a été absent. En effet, l’absence de refuge maternel produit une relation négative avec la nourriture que l’on n’aime pas ou que l’on assimile uniquement dans la mesure de la nécessité et cela se fait sans plaisir et sans douceur. 
   La présence excessive de sucre quant à elle nous dit que nous avons de la difficulté à gérer, à vivre ou à obtenir la douceur dans notre vie*.  
   La nourriture devient alors un palliatif, un « refuge » protecteur et le diabète devient la conclusion logique d’une prise de poids progressive mais certaine.

La glycémie

Il existe des animaux, comme l’écureuil arctique, pour qui l’hyperglycémie est une solution de survie hivernale. Cette adaptation biologique peut donc aussi se décoder chez l’être humain comme la réaction du cerveau archaïque à un stress intense qui est ingérable psychiquement. 
   Le diabète, avec son afflux de glucose dans le sang, est donc avant tout une solution de survie mise en œuvre par le cerveau archaïque lorsqu’il estime que nous sommes en situation de danger.
   Le sucre permet aux muscles de se mettre en mouvement.

Le diabète

Le diabète serait donc une manière excessive de se préparer à l’action. C’est la résistance à une situation mal vécue, qui amène ce besoin de se « préparer » à passer à l’action.  
   Le diabète se déclenche alors dans une période d’insécurité affective comme : 

   – un manque d’amour, d’affection ou simplement en avoir l’impression, 
   – être dans une dépendance affective, 
   – manquer de sécurité, de protection, 
   – refouler ses émotions, avoir du mal à exprimer son affection, 
   – être dans une attitude de résistance, avoir l’impression de subir. 
   La vie devient terne et amère. 

   Selon Michel Odoul**, le diabète apparaît souvent chez des personnes ayant un père trop autoritaire. Celles-ci seraient poussées à chercher refuge dans l’alimentation, qui symbolise la mère.  
   L’insuline correspond à la fonction paternelle.  
   C’est le père en qui j’ai confiance. Je sais que je pourrai toujours compter sur lui, grâce à son autorité à la fois ferme et rassurante.  
   Nul besoin de stocker. 
   Si votre père vous manque ou que vous n’avez pas confiance en lui, vous pourrez vous fabriquer du père symbolique en secrétant de l’insuline et ce sera l’obésité. 
   Si son autorité est ressentie comme trop dure, ce sera plutôt une situation propice au diabète.

   Le glucagon, la deuxième hormone secrétée par le pancréas, qui est aussi fondamental dans l’équilibre du sucre, correspond à la fonction maternelle. Celle qui vous fait confiance sans s’inquiéter, celle qui vous donne l’amour sans attente de retour. 
   Père et mère vous accorde ainsi le cadeau de la vie dans la liberté et la sécurité. 
   C’est lorsqu’on ressent un manque dans l’une ou l’autre de ces dimensions de l’amour familial que le pancréas manifeste ses déséquilibres.

Le choc psycho-émotionnel

Selon la théorie de Dr Hamer, toute maladie ne se déclenche qu’à la suite d’un choc psycho-émotionnel intense ressenti avec impuissance.
Certains chocs psychiques forts auxquels nous sommes confrontés conduisent à la destruction brutale de sécurité ou de croyances affectives et peuvent être exprimés par l’apparition d’un diabète.
Nous ne pouvons pas entendre ce que notre corps a du


MAL A (nous) DI(r)E

Mais comment expliquer le cas d’un enfant qui fait de l’hyperglycémie dès la naissance ? 
   Sans doute en cherchant les événements marquants dans sa famille, les non-dits, le vécu de sa mère pendant la gestation et même l’année précédente.

   En Inde, certains couples qui planifient un futur enfant, pratiquent souvent le Panchakarma – une cure ayurvédique de détoxification en profondeur – y compris les futurs papas. 
   Si les parents eux-mêmes ont subi des disputes et des violences de la part de leur parents, l’empreinte psychologique peut être tellement forte qu’elle va déborder dans la biologie de l’enfant, non pas comme un poids génétique, mais pour l’aider, le protéger face au danger. 
   Le système familial fonctionne comme des vases communicants. 
   La guérison de l’enfant a plus de chances de se faire s’il y a cette prise de conscience chez les parents. 

* « Tempête sue le diabète » de Bernard Tihon 
* *  « Dis -moi où tu as mal, je te dirai pourquoi » de Michel Odoul