L’eczéma

Une maladie de la peau

Les maladies de peau comme l’eczéma ne sont que des débordements dus à une saturation des humeurs et des toxines dans l’organisme. Ces débordements sont la conséquence de l’incapacité de l’émonctoire peau de décharger l’organisme de déchets qui l’encombrent. Cette incapacité peut être liée à un dysfonctionnement dans la fonction de déchargement ou/et d’une surcharge de déchets à éliminer.

En phytologie, on peut distinguer plusieurs chemins de traitement d’eczéma.

On peut utiliser les plantes pour drainer les organes et dépurifier l’organisme, vu que la peau est le reflet des encombrements du foie, des intestins et des reins. 
Dans ce cas, pour débarrasser l’organisme de déchets du type colles, on va agir sur la sphère hépatique et vésiculaire qui ont besoin d’être drainées. 
La bardane, l’artichaut, le romarin, le chardon Marie, le pissenlit, le radis noir ainsi que la chicorée sauvage sont tous détoxiquants. On peut les prendre sous forme d’ampoules, de teinture mère, de décoction ou d’infusion. 
Les décoctions d’écorce de bouleau et de bois de genévrier peuvent aussi s’avérer très efficaces. 
Une lotion de décoction de prêle en usage externe peut apporter le soulagement . 
Il ne faut pas oublier que l’excès d’acide urique dans le sang peut aussi être la cause d’un eczéma suintant. 
On va agir avec les feuilles de cassis, la reine des près et l’oignon (1 cuillère du mélange des trois en infusion).

Soulager l’eczéma

Pour soulager les démangeaisons, on peut proposer des cataplasmes d’argile avec l’extrait de la bardane et de la pensée sauvage. 
Certaines plantes contiennent des molécules qui ressemblent à la cortisone (cortisone-like). L’extrait de bourgeons de cassis (gemmothérapie) agit comme la cortisone contre les processus inflammatoires mais n’en procure pas les effet secondaires néfastes.

A part ses origines dues à l’accumulation de surcharges et selon certaines sources, l’eczéma serait « une manifestation visible d’un désir ou d’un conflit inconscient (ou partiellement conscient) de séparation vécu de manière traumatique ». 
Il apparaît alors comme une « cicatrisation » de ce conflit de séparation pour permettre à l’individu de le résoudre temporairement de manière physique, pour pouvoir ensuite le résoudre psychologiquement et durablement. 
Dans ce cas, on pourra utiliser des élixirs floraux (fleurs de Bach) qui sont pourvus de vibrations hautes, lesquelles peuvent agir sur les sphères psycho-émotionnelles de la personne.

Il est bien évident que cette tentative d’explication ne se veut pas une vérité absolue, mais n’a pour seul et unique but que de comprendre un peu mieux cette pathologie malheureusement assez courante. 
On peut aussi se poser la question : vu que la peau est une enveloppe corporelle, les maladies de la peau, ne sont-elles pas l’expression d’un « trop plein » ? 
Un trop plein que le corps n’arrive plus à gérer, à assimiler et à rejeter par les voies naturelles comme l’expression corporelle, la transpiration, l’élimination, etc…  
On dit souvent : « être mal dans sa peau » qui traduit un malaise intérieur,  « avoir la peau dure » qui peut refléter une résistance à toutes les situations, à toutes les attaques venues de l’extérieur ou de l’intérieur », « sauver sa peau » – c’est sauvegarder sa vie… 
Les manifestations de la peau doivent dans tous les cas interpeller, et amener la personne à en trouver si possible les causes, avant de les traiter…